Datos principales
Municipio y departamento: Barrancabermeja , Santander
Vereda y corregimiento: -
Grupo Armado: Paramilitares , Autodefensas de Santander y del Sur del Cesar (1993-1999)
Fecha: 1998-05-16
LISTADO DE VÍCTIMAS
Pedro Julio Rondón
Germán León Quintero
Jesús Argüello
Diomidio Hernández
Eliécer Quintero
José Javier Jaramillo
Neil Guzmán
Diominio Hernández
José Jaramillo
Orlando Martínez
Juan Valdivieso
Nelson García
Jaime Yesid Peña Rodríguez
José Osorio
Wilfredo Pérez
Wilson Pacheco
José Cañas
Diego Ochoa
María Ochoa
Gionanny Herrera
Carlos Alaxit Prada
Oswaldo Vásquez
Ender González
Libardo Londoño
Roberto Wells
José Campo
Fernando Ardila
Daniel Campos
Gary Pinedo
Oscar Leonel Barrera
Melquicedec Salamanca
Carlos Escobar
Juan Carlos Rodríguez
Luis Hernando Suárez
**Líderes sociales y población vulnerable: Mostrará las masacresen las que murieron líderes de las comunidades, funcionariospúblicos, profesores, sacerdotes, políticos, indígenas, menores de edad y mujeres en estado de embarazo.
NOTAS RELACIONADAS
Masacre de Barrancabermeja, mayo 1998
Foto por: Archivo Semana
Actualizado el: Vie, 10/11/2019 - 11:00
Le 16 Mai 1998 un groupe de paramilitaires des Autodefensas de Santander y el Sur del Cesar, Ausac, assassine 7 personnes et en séquestre 25 autres dans les environs du Nord Est de Barrancabermeja, dans la région de Santander. Au cours des deux heures suivantes, les « paras » tuent les prisonniers et font disparaitre les corps.
D’après les témoignages de démobilisés, deux ex-combattants de la guérilla leur indiquent qui et où trouver les supposés miliciens de l’Eln dans les différents villages avoisinant le port pétrolier. Après l’enlèvement de 4 personnes et l’assassinat d’une autre, les « paras » arrivent sur le terrain de foot où la population se tient rassemblée pour une kermesse : ils somment l’assistance, composée d’environ 100 personnes, de se coucher à terre.
Leurs sources ayant pointé du doigt les supposés subversifs, ceux-ci sont ligotés puis embarqués à bord de plusieurs camionnettes.
L’un des captifs oppose résistance et se voit massacré sous les yeux de la population. Les « paras » emmènent les 30 personnes restantes hors de la ville, mais arrivés au chemin appelé Patio Bonito ils assassinent 5 de leurs prisonniers sous prétexte qu’ils « prennent trop de place dans les camionnettes ». Les paramilitaires conduisent les 25 autres victimes dans une base qu’ils possèdent à San Rafael de Lebrija. Les jours suivants, ils les répartissent en différents groupes pour ensuite les assassiner, bien qu’ils aient la certitude que ces hommes ne soient pas des combattants de la guérilla. Le chef suprême des Ausac, Guillermo Cristancho Acosta, alias « Camilo Morantes », donne l’ordre, au milieu d’une beuverie, de tuer les 11 victimes restantes.
D’après les témoignages ultérieurs de démobilisés ayant fait partie du groupe, l’une des sources admit s’être trompé quant à l’heure où il désigna les victimes et qu’ainsi la majorité d’entre elles n’avaient aucun lien avec la subversion.
D’après les témoignages d’anciens paramilitaires, « Camilo Morantes » perpétra ce massacre pour asseoir son pouvoir dans cette zone et pour en finir avec la guérilla de contrebande du pétrole. En 1999 Carlos Castano ordonna le meurtre du chef des Ansac et il fusionna ces derniers avec le Bloque Central Bolivar. Plusieurs témoignages de démobilisés ont signalé que des membres de la force publique avaient pris part au massacre : pourtant, en octobre 2013, aucun militaire ou policier n’a été jugé pour ces faits. La Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme de la OEA a accepté de porter plainte contre l’Etat Colombien cinq ans seulement après ces crimes.
Traducción al español y al francés.
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Témoignage complémentaire apportée par un utilisateur
Grupo armado relacionado:
Autodefensas de Santander y del Sur del Cesar (1993-1999)
pCe laquo; Bloc raquo; vit ses deacute;buts en 1993 avec 100 paramilitaires sous les commandes de Guillermonbsp;Cristancho Acosta alias laquo; Camilo Morantes raquo;, qui perpeacute;tra ses exactions agrave; Magdalena Medio dans la reacute;gion de Santander. Cette mecirc;me anneacute;e les Ausac peacute;neacute;tregrave;rent dans le port de Barracabermeja en assassinant des dirigeants sociaux. Cependant, comme le groupe demeurait en marge des Auc, Carlos Castano donna lrsquo;ordre du meurtre de laquo; Camilo Morantes raquo; ainsi que la dissolution des Ausac en 1999. Cette structure devint alors part du Bloque Central Bolivar./p